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Photo du rédacteurJean-François Grard

Collection 'Heureux et surdoués' - Les facettes du diamant

Dernière mise à jour : 11 déc. 2020

Les récits de cette collection s'inspirent des entretiens passionnants menés par @Syvie Richard dans son podcast ''Heureux et surdoués', podcast que vous pouvez retrouver ici.


Le podcast Heureux et surdoués vous fait découvrir des portraits positifs et inspirants de personnes haut potentiel en paix avec leur mode de fonctionnement.


Je remercie Sylvie de m'avoir donné l'autorisation de m'inspirer de ses entretiens.


Le récit posté ci-dessous s'inspire librement de l'entretien mené par Sylvie avec Virginie Cottel. Si vous désirez écouter cet entretien, vous pouvez le retrouver ici


Je recherche le juste équilibre. Passer du temps en famille, travailler à ce que j’aime et donner de mon temps à d’autres. Lorsque j’oublie de donner du temps à ceux qui en ont besoin, lorsque j’oublie de me libérer de la pression quotidienne, mon corps me rappelle à l’ordre.


Je travaillais depuis des années dans cette entreprise. J’en voyais qui, au jour le jour, se donnaient corps et âme pour elle, qui ne comptaient pas leurs heures et à qui ça convenait très bien. Mais pour moi, ce n’était pas le cas. Je m’y ennuyais à mourir. J’étais très bien payée pourtant à ne rien faire ou presque. Ça allait à l’encontre de mes valeurs. J’étais fatiguée, fatiguée de ressentir toutes ces émotions, les miennes, celles des autres. Je ne parvenais plus à les gérer. J’en avais fait le tour. Je ne rentrais plus dans la boîte. Mon patron s’en était également rendu compte. Nous n’avions plus rien à nous apprendre, plus rien à partager et la rupture conventionnelle était la meilleure option qui se présentait à nous.


En quittant l’entreprise, j’ai voulu donner des conseils en agilité, en me formant en parallèle comme coach. J’avais le besoin de m’entourer, de voir d’autres personnes entreprendre pour oser y aller. J’avais besoin de mentors, de personnes qui m’inspiraient pour créer mon activité.


Je sentais que j’avais au fond de moi, un petit diamant dont je voulais faire miroiter les facettes.


J’ai mis la main sur ce diamant au début de la trentaine, en parcourant un article qui parlait des zèbres. Non pas l’animal admiré pour ses nombreuses rayures qui le rendent unique, mais ces personnes qui comme lui portent en elles toutes sortes de rayures. Je m’y suis retrouvée complètement. Néanmoins, je ne me voyais pas faire partie de ce troupeau.


Il m’a fallu deux mois, au moins, avant d’oser contacter un psy puis l’autre pour passer le test qui me reconnaitrait dans mes différences. Même au retour des tests, je ne me sentais pas concernée. Même si la psychologue, au détour de son retour, me le confirmait à demi-mots. Ok, bon, tout ça pour rien alors.


Je n’avais pas compris ce qu’elle me disait jusqu’au moment où devant moi se retrouvaient les différentes caractéristiques que j’avais en commun avec d’autres zèbres. Moi qui me croyais douée en mathématique, voilà que je me découvrais littéraire. En sortant de ce rendez-vous, je portais un nouveau regard sur ma vie.


Depuis toujours, au fond de moi, je ressentais ce décalage par rapport aux autres. Depuis toujours, j’essayais d’entrer dans un moule, même si je sentais que quelque chose allait de travers. Cette découverte a changé ma façon de voir les choses. J’avais une reconnaissance de mon mode de fonctionnement différent. Je me suis reconstruit sur de bonnes bases. Je recevais comme une validation.


J’ai eu envie de partager cette découverte, de témoigner, pour permettre à d’autres dans mon cas, d’entrevoir le bénéfice qu’on pouvait retirer à mieux se comprendre. J’ai même pris la plume pour écrire un article qui a été publié par le Huffington Post. J’étais en paix avec mon mode de fonctionnement particulier et je le suis encore aujourd’hui. Je gère mieux mes émotions, j’ai appris à jouer avec les fluctuations de mon énergie.


Toutefois, je ne suis pas que zèbre en définitive, c’est une partie de moi, c’est une des facettes de ma personnalité. Je la connais, je la comprends. Je me connais, je me comprends. J’ai découvert cette face du diamant qui me permet régulièrement d’oser me mettre en action. Je prends le chemin, j’avance et advienne que pourra.


Aujourd’hui, j’accompagne les personnes atypiques à trouver leur voie dans la vie, à mieux se comprendre, à mieux comprendre leur fonctionnement, à mieux comprendre le fonctionnement des autres. J’ai décidé, il y a quelques mois maintenant de me lancer. J’ai décidé d’agir pour me sentir mieux. J’ose sortir de ma zone de confort. C’est une sorte de jeu. Pour moi. J’ai pris en main ma vie, pour qu’elle devienne ce que je voulais qu’elle devienne.


Je me sens à ma place.

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